Psychanalyse rêve éveillé et Vrai Self

Introduction

 

C’est en partant de mon intérêt pour ce qui nous pousse à aller vers nous-même, à aller explorer nos ombres intérieures, que la notion de Vrai Self est apparue.

 

En voulant rester attachée à ma pratique en rêve éveillé, mettre un sens avec plus de chair à cette pulsion, ou énergie de vie, qui nous pousse à nous réaliser, je me suis appuyée sur la pensée de D.W. Winnicott.

 

Le vrai self m’est peu à peu apparu comme un élément essentiel de notre être… et la psychanalyse rêve éveillé propose un cadre opportun pour le révéler, et bien plus.

 

 

Qu’est-ce que le Vrai Self ?

 

Avant d’aborder directement le concept du Vrai Self, il m’a semblé important de reprendre dans les grandes lignes les origines, et la progression théorique possible vers ce concept.

 

De Freud à Winnicott : du concept du Moi à celui du Self

 

Il est nécessaire de partir de Freud pour mieux comprendre l’ensemble de la réflexion. Pour rappel, il identifie le Moi comme une instance de l’appareil psychique dans la deuxième topique : « (…) le moi est dans une relation de dépendance tant à l’endroit des revendications du ça que des impératifs du surmoi et des exigences de la réalité. Bien qu’il se pose en médiateur, chargé des intérêts de la totalité de la personne, son autonomie n’est que toute relative.»[1]

 

Pour Freud, le « ça » est la source d’énergie, et le Moi est le gouvernail. Le Moi est formé à partir des expériences du corps, au contact du monde extérieur, et correspond à la projection d’une surface ; il l’appellera d’ailleurs le Moi- corporel. Le Moi de Freud est d'une part gouverné par des pulsions internes (sexualité prégénitale et sexualité génitale), et d'autre part établit des rapports avec le monde en se tournant vers l'extérieur (la relation d'objet). La théorie du développement psycho-sexuel et narcissique en découle.

 

 

Dans son sillage,  D.W.Winnicott a repris cette notion du Moi freudien, en y apportant une contribution dans la compréhension de la constitution psychique, qu’il appellera le self ou soi (traduction en français). Pour lui, il n’y a pas de vie pulsionnelle tant qu’il n’y a pas la capacité d’expériences ressenties par le nourrisson. Giuseppe Squitieri, psychanalyste écrit dans un article consacré à la pensée de Winnicott que « (…) le moi est une entité, fondée sur la présence d’une réalité somatique, dont la tâche est de recueillir des informations (expériences internes et externes) et de les organiser (…) »[2].

 

Pour lui, l’ébauche du Moi serait présente au début de la vie psychique du nouveau-né, alors que la séparation Moi- non Moi (dans la dyade mère-nourrisson) n’est pas constituée…

 

D’un premier abord, il est difficile de distinguer le concept de Moi de celui de Self, car dans la distinction entre le vrai self et le faux self (ce que nous verrons un peu plus loin), le Moi se retrouve assimilé au Vrai self. C’est là qu’une zone de flou apparait entre le Moi et le Self.

 

Cependant, Giuseppe Squitieri note dans un article (en reprenant D.W. Winnicott, 1952), que « le terme Moi peut être utilisé pour décrire cette partie de la personnalité humaine en voie de développement qui tend, dans des conditions adaptées, à être intégrée en une unité ». [3]

 

Il souligne alors que « le moi va vers une intégration progressive à l’intérieur de cette matrice mère-enfant (…), au sein de laquelle l’individu se constituera graduellement en entité séparée, en tant que « self » ».

 

D.W.Winnicott situe donc l’apparition du Self dans une construction progressive simultanée avec celle du Moi. Dans ce sens, le Self pourrait être compris comme « l’ensemble de la personnalité », et le Moi pourrait être comme un élément structurant de base du Self…

 

 

 

Le Self: le vrai self et le faux self

 

Au cours du développement du petit enfant, le Moi du nourrisson s’achemine vers un état dans lequel les pulsions sont ressenties comme faisant partie de sa personnalité en devenir, ce qui veut dire qu'elles sont acceptées, et deviennent constitutives du Self. [4]

 

 

 

D.W.Winnicott va émettre l’hypothèse que dans la constitution du Self, il y a un « vrai self », et un « faux self ». Cela permet de faire la différence entre un Moi construit, façonné par les expériences et l’environnement (le faux self), et un Moi, noyau de l’être, qui cherche à advenir pour lui-même (le vrai self).

 

Mais d’abord, pour mieux comprendre de quoi il s’agit plus précisément, comment est pensée la construction psychique pour D.W.Winnicott?

 

Il s’est appuyé sur son expérience clinique avec les enfants, pour élaborer son analyse de la relation mère-enfant, de l’espace transitionnel, mais aussi du Self.

 

Au tout début, lorsqu’il vient au monde, le nourrisson est démuni d’un psychisme autonome, et il ne peut pas tout seul gérer ce qu’il vit à l’intérieur (sensations du corps, émotions… etc…), et à l’extérieur (le nourrissage, les soins comme l’habillage, le nettoyage etc…). Il a besoin d’une figure maternelle (la mère notamment) pour l’aider à se construire. La mère comprend intuitivement ce dont a besoin son nouveau-né. C’est la présence d’un psychisme pour deux, avec le psychisme maternel qui va détoxifier, métaboliser les ressentis de son enfant, afin de lui restituer, et cela va aider le psychisme de l’enfant à se construire. Wilfred Bion a pu nommer cette métabolisation (fonction alpha) des éléments bruts ressentis par le bébé (éléments béta) par la mère, en éléments assimilables pour le psychisme de son enfant (éléments alpha).

 

Ceci demande à la mère une capacité à être fusionnelle avec les vécus de son enfant, afin de pouvoir y répondre de manière adaptée (donner à manger quand l’enfant a faim, le changer quand il est souillé, etc…). C’est ce que D.W.Winnicott nommera « la mère suffisamment bonne ». Dans cette relation fusionnelle maternelle, qui aide le nourrisson à construire son psychisme face aux vécus bruts de la réalité interne et de la réalité externe, existe un espace intermédiaire (ou espace transitionnel), à la fois dehors et à la fois dedans (pour le bébé et la mère) qui permet la coexistence de réalités contradictoires et incompatibles. C’est dans cet espace que le nourrisson fait l’expérience progressive de ce qui est moi, et non-moi.

 

Le concept de vrai self est proposé par Winnicott pour désigner la source du geste du nourrisson, un geste qui exprime une pulsion spontanée créatrice. Il est lié au processus primaire qui provient de la vie des tissus corporels, et du libre jeu des fonctions du corps (exemples simples avec le fait de regarder ses mains en les faisant bouger, ou en apportant à la bouche un objet naturellement… aller à la rencontre du monde interne et externe en expérimentant aussi).

 

Quand la mère (ou la figure maternelle) répond totalement et de manière adaptée aux demandes et aux besoins du bébé, qu’elle respecte ses découvertes, et ses gestes spontanés, elle aide le bébé à favoriser l’émergence du vrai self. Elle anticipe ainsi ses tout-premiers besoins, avant même qu'il n'en ait pris conscience, et n'ait ressenti la nécessité de les exprimer. En agissant ainsi dans les premiers mois de vie, elle entretient l'illusion d'une toute-puissance du nourrisson, c’est-à-dire la croyance du bébé dans le pouvoir de ses pensées animiques (exemple : « j’ai faim », et le sein apparaît) ; c’est une étape essentielle pour traverser le passage de la relation d'objet, encore non différencié de l'enfant, à l'utilisation de l'objet (la base dans la construction du narcissisme primaire). Ici s'enracine l'expression des futurs « gestes spontanés », caractéristiques d'un vrai self non-bridé. C'est donc l'aptitude de la figure maternelle à répondre aux besoins de son enfant qui favorisera chez lui l'émergence d'un vrai self, soumis ou non à un faux self.

 

La « distinction » entre faux self et vrai self s’acte dès les premières interactions dans la dyade mère-enfant.

 

L'organisation du faux self est favorisée très tôt au cours du développement : lorsque la mère, incapable de répondre aux manifestations spontanées de son bébé, imposera ses choix, et que le nourrisson s’adaptera en s’y soumettant. Cette « adaptation- soumission » externe contrarie le premier geste du nourrisson. Il s’adapte alors au mouvement de l’autre, pour protéger le noyau pur et originel de son Self, et aussi pour être accepté (aimé) par l’autre. Le faux self agit comme une dissociation, entre d'une part la pulsion, et d'autre part l'ensemble "pensée/comportement". Cependant, il apparait aussi avec un souci adaptatif de survie, et dans une certaine mesure, il est nécessaire, car il protège le vrai self des possibles attaques externes.

 

C’est surtout la non-reconnaissance répétée des gestes spontanés de l'enfant qui favorisera chez lui le développement d'un faux self tyrannique, écrasant. Et ce qui fait souffrance intrapsychiquement, c’est le décalage, la coupure entre le vrai self et le faux self. Car la tyrannie d’un faux self étouffe l’élan psychique authentique et naturel de la psyché. Il vient comme cacher, empêcher le vrai self de s’exprimer, d’être. L'individu a plus investi son apparence, « protégeant » son vrai self derrière un écran social rigide.

 

 

 

Le Jeu, un espace pour le vrai self

 

Comme le précise Igor Tchernicheff, psychologue, « (la pulsion spontanée du vrai self) est à l’origine des élaborations imaginatives qui deviennent rapidement très complexes, et qui constitue la réalité psychique de chacun». [5]

 

Le vrai self est la partie la plus créatrice de notre personnalité : c'est celle qui imagine, qui joue, qui expérimente. C'est ce que nous reconnaissons comme étant nous-même, nous représentant spécifiquement. Il nous donne l'impression de notre identité, de notre intimité. Il est un noyau psychique créateur et créatif complexe, qui « pousse » naturellement à Être, pour chacun. Il est le noyau du sentiment d’être soi-même, unifié et vivant.

 

Le sentiment d’être soi se tricote, avec et par ce mouvement spontané et vrai du Jeu. C’est avec et par le Jeu de ce mouvement, que le vrai self peut se découvrir, et s’épanouir.

 

Ce Jeu, c’est d’abord l’expérience qui se vit dans cet espace transitionnel entre la figure maternelle et le bébé. C’est jouer dans un espace du dehors, qui se situe ni dans la réalité psychique interne, ni dans monde extérieur, mais dans cet espace psychique de Jeu mutualisé avec la mère.

 

Par ce Jeu, c’est la construction du psychisme qui se tisse, dans les mouvements paradoxaux, comme le trouvé-créé, la passivité-activité, subir-choisir (les images), seul en présence de la mère, détruit- retrouvé, jeu-réalité, répétition- nouveauté,… etc…

 

D.W.Winnicott précise que « dans cette aire, l’enfant rassemble des objets ou des phénomènes appartenant à la réalité extérieure, et les utilise en les mettant au service de ce qu’il a pu prélever de la réalité interne ou personnelle. Sans halluciner, l’enfant extériorise un échantillon de rêve potentiel et il vit, avec cet échantillon, dans un assemblage de fragments empruntés à la réalité extérieure. »[6]

 

Jouer dans les conditions du libre Jeu (c’est à dire dans ce champ intermédiaire/ transitionnel entre la mère et le nourrisson, avec le reflet du miroir de la mère), permet à la créativité de l’enfant de s’intégrer à sa personnalité individuelle.

 

Alors, « l’individu peut se rassembler, et exister comme unité, non comme une défense contre l’angoisse, mais comme l’expression du JE SUIS, je suis en vie, je suis moi-même ».[7]

 

D.W.Winnicott le rappelle : « C’est en jouant, et seulement en jouant, que l’individu, enfant ou adulte, est capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité toute entière. »[8]

 

Le Vrai Self témoigne d’un sentiment d’Être, unifié, en vie, en se sentant pleinement soi-même.

 

Toutefois, il note que l’excitation corporelle dans les zones érogènes peut menacer le Jeu, et peut menacer le sentiment qu’a l’enfant d’exister en tant que personne. En effet, dans la séduction, un agent extérieur quelconque peut exploiter les pulsions de l’enfant, et favorise chez lui le sentiment d’inexistence en tant qu’unité autonome, et le Jeu devient impossible (et c’est un terreau favorable pour le Faux Self).[9]

 

Et dans toute cure analytique se redéploye un espace de Jeu entre le thérapeute (dans son rôle de figure maternelle transférentielle), et le patient (la partie bébé du patient), comme l’espace transitionnel entre la mère et le nourrisson.

 

 

L’espace de la cure (ou le champ analytique) : un espace de Jeu pour le vrai self

 

C’est l’espace de Jeu entre l’analyste et l’analysant (le champ analytique, selon la proposition de Wilfred Bion), qui va permettre de remettre en scène le Jeu de porosités psychiques (ou un seul psychisme pour deux) où se vivent affects, sensations et images, entre l’analyste- mère et l’analysant- nourrisson.

 

En effet, l’élaboration intrapsychique du thérapeute reproduit les étapes de structuration de la capacité à symboliser, au même titre que ce que peut faire une mère avec son nourrisson.

 

C’est la rêverie interne du thérapeute qui avec ses images, ses sensations, ses fantasmes va peu à peu mettre en forme un message. Ensuite le thérapeute cherche à en élaborer une traduction verbalisée pour lui-même, afin de le restituer au patient. (Comme pour le nourrisson qui vit des sensations, des vécus-objets « bizarres » (éléments béta de Bion), que la mère perçoit dans une rêverie maternelle, et qu’elle met en mots, en images construites à l’intérieur d’elle ; la mère traduit en mots, figurations (éléments alpha de Bion) à son bébé. Elle permet alors de créer un contenant pour les affects débordants de son enfant.

 

« Dans le champ, la séance d’analyse est envisagée comme le rêve de deux esprits, où des histoires qui proviennent d’espaces et de temps différents en dehors du champ se rejoignent, se diffractent et s’entremêlent »[10]

 

La pratique de la psychanalyse, que ce soit la rêverie analytique d’Antonino Ferro, ou de la dyade mère-nourrisson, ou l’espace transitionnel de D.W. Winnicott, favorise l’expression du vrai self.

 

Le rêve éveillé permet la mise en images des ressentis, dans une porosité psychique (dyade mère-bébé), ce qui permet d’accroître des revécus infantiles lointains, et une manière de les revivre différemment.

 

En effet, en psychanalyse rêve éveillé, il existe 3 pôles: le patient, le thérapeute, et le rêve éveillé.

 

 

Le Rêve Eveillé, un autre espace de Jeu pour le vrai self

 

Le rêve éveillé est un espace de Jeu supplémentaire qui est proposé dans le champ analytique ; c’est une expérience qui se vit entre veille et sommeil, et qui ouvre la porte aux contenus refoulés avec le langage de l’inconscient. Il permet de remettre en scène des vécus, des éléments anciens non métabolisés (éléments béta), des traumas, à l’aide d’images, de perceptions visuelles, et des ressentis associés, en partant des sensations et des affects flous de l’analysant, en leur donnant une forme.

 

C’est une vraie expérience à Voir des images (issues de l’inconscient), à les Vivre et à les Verbaliser.

 

Et pour aller plus loin encore, l’action qui s’y déroule va pouvoir remettre en scène des fantasmes, et les réaliser sur la scène du rêve. Les contenus inconscients qui remontent à la fois sont « tolérables » pour le préconscient, et « suffisamment explicites » pour inciter à la prise de conscience. Il y a ici une expérience vécue dans les tous premiers rapports à la mère, « capable de présenter les vécus de l’enfant d’une façon gérable par lui, grâce au passage par sa propre fonction alpha ».

 

Habituellement, tout ce processus, cette élaboration se vit à l’intérieur de l’analyste. En analyse rêve éveillé, c’est le rêve éveillé qui élabore, qui pré-interprète les contenus psychiques de l’analysant. Il devient donc une aide précieuse pour l’analyste et l’analysant, qui peuvent s’appuyer sur le contenu du rêve pour relier des images, des ressentis, puis des mots sur ce qui se vit. Et alors, des liens se font intrapsychiquement avec la présence d’une figure maternelle transférentielle (l’analyste) pour le « bébé en soi » (de l’analysant).

 

Comme la mère avec son tout petit, qui métabolise les vécus de son nourrisson, le rêve éveillé amène ce qui a besoin d’être métabolisé.

 

Au bout du compte, le processus de la cure analytique permet de diminuer l’importance du faux self, et de laisser plus de place au vrai self, c’est-à-dire se sentir unifié, pleinement soi-même, avec plus de force, de créativité, de sensibilité-tolérance et de complexité… .

 

 

 

Conclusion

 

On aperçoit dans les cures analytiques rêve éveillé, l’expérience concrète, sensible et profonde d’un processus à l’œuvre : un processus qui tend vers ce sentiment d’être unifié, vivant, pleinement « soi-même ».

 

Celui-ci se déploie (tel un organisme vivant), dans le même mouvement que cette pulsion de vie créatrice première, qui permet au nouveau-né de se découvrir lui-même, à travers son environnement.

 

La psychanalyse rêve éveillé permet ce chemin vers le vrai self, ce qui peut permettre aussi un premier pas dans ce que  Winnicott appelle le processus de personnalisation[11]. Grâce aux images qui émergent et aux vécus qui y sont liés, c’est tout un chemin de notre psyché qui se reprend là où il s’était arrêté, figé, fracturé, atrophié… pouvoir enfin revivre ce qui a besoin de croître naturellement, et de s’épanouir au plus profond de nous…

 

Cela fait penser également au processus d’individuation de C.G. Jung.

 

Dans Ma Vie, Jung le définit ainsi : il est « (…) le processus par lequel un être devient un in-dividu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité. »[12]. Dans le contexte de la psychologie analytique, il se relie à la réalisation de soi par l'accessibilité à l'archétype du Soi, et la prise en compte progressive des éléments contradictoires et conflictuels qui forment la "totalité» psychique, consciente et inconsciente, du sujet.

 

Dans cette perspective, la psychanalyse rêve éveillé propose un cadre propice au processus d’individuation de Jung… et il serait intéressant de se pencher sur la dynamique du Soi dans notre pratique ; cela ouvre un autre sujet d’exploration…

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

 

-          Winnicott, D.W., Jeu et réalité, l’espace potentiel, Editions Gallimard, 1971

 

-          Winnicott, D.W., La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques, NRF, 2000, p. 264

 

-          Jung C.G., Dialectique du Moi et de l’inconscient, Editions Gallimard folio essais, 1964

 

-          Ferro A., Les viscères de l’âme, Alphabet des émotions et narrativité, Edition Ithaque, 2019

 

-          Laplanche et Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, Edition PUF, 2007

 

-          Squitieri G., Le « moi inconscient » : une perspective winnicottienne, revue française de psychanalyse 2016/5, p.1548-1554

 

-          Jung C.G., Ma Vie, Editions Gallimard, coll. Folio, 1991

 

 

 

 

 

Articles internet

 

-          Igor Tchernicheff, Le Vrai Self, une épure de l’intime ?, article Cairn.info, issu du dossier Le travail, l’espace de l’intime, Editions ERES

 

 

 



[1] Laplanche et Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, p. 486

 

[2] Guiseppe Squitieri , Le « moi inconscient » : une perspective winnicottienne, revue française de psychanalyse 2016/5, p. 1550

[3] Ibid., p.1550

[4] Ibid., p.1550

[5] Igor Tchernicheff, Le Vrai Self, une épure de l’intime ?, article Cairn.info, issu du dossier Le travail, l’espace de l’intime

 

[6]Winnicott, D.W., Jeu et réalité, l’espace potentiel, p.73

[7]Ibid, p.80

[8]Ibid, p.77

[9]Ibid, p.73-74

[10] Antonino Ferro, Les viscères de l’âme, Alphabet des émotions et narrativité, Ed. Ithaque 2019, p.82

[11] Winnicott D.W., La crainte de l’effondrement et autres situations cliniques, NRF, 2000, page 264

[12] Jung C.G., Ma Vie, Editions Gallimard, coll. Folio, p. 457